Polis Massiens

Les Polis Massiens vivent dans le champ d'astéroïdes éponyme, vestige de la planète Polis Massa. Sans réel visage, les Polis Massiens sont des êtres longilignes. Leurs mains sont dotées de quatre doigts ; ce sont également des êtres de petites tailles, mesurant en moyenne 1,40 mètres.

C'est une ethnie peu connue et très secrète. Ce sont des xénobiologistes d'un excellent niveau. Fascinés par les autres espèces, ils n'aiment cependant pas se mélanger à celles-ci, ce qui peut paraître assez paradoxale. Ainsi, ils préfèrent étudier de loin les cultures des espèces, plutôt que les espèces elles-mêmes. Mais cette attitude n'est en aucun cas un frein à leurs connaissances car ils ont pu amasser une base de données stupéfiante sur une multitude d'espèces.

Contrairement à ce que leur nom indique, les Polis Massiens ne sont pas originaires de Polis Massa. Leur venue dans le champ d'astéroïdes remonte à trois cents ans. Il s'agit en fait d'archéologues venus explorer les vestiges d'une ancienne civilisation disparue, lors du cataclysme qui détruisit Polis Massa. Ce peuple était appelé les Eellayin. Les Polis Massiens sont d'ailleurs convaincus d'être les descendants de cette espèce. Faire la démonstration de leurs liens avec les Eellayin est d'ailleurs une obsession pour eux. Pour cela, ils réalisent de nombreuses fouilles archéologiques, extrayant avec d'infinies précautions les vestiges de la civilisation disparue.

Bien que tenant à leur isolement pour préserver leurs découvertes des pillages, les Polis Massiens sont rentrés en contact avec les maîtres cloneurs Kaminiens pour échanger des informations sur les techniques de clonage. Ils ont ainsi pu adapter leurs équipements (moins sophistiqués que ceux des Kaminiens) pour qu'ils soient mieux adaptés à leur objectif. Ce dernier est de réussir à redonner vie à des espèces de Polis Massa, disparues lors du cataclysme. Pour se faire, les Polis Massiens, lors de leurs nombreuses fouilles, prélèvent les infimes traces de matériel génétique qu'ils peuvent dénicher pour ainsi recréer les races disparues.